Je vous propose ici une présentation de la Mazda MX5 2.0 Pack Sport. Celle-ci a appartenu à mon père durant quelques années, avant qu'il ne la remplace par un autre roadster qui vous sera présenté dans les semaines à venir. La MX5 NC en question, ou dénommée Miata au Japon et aux Etats-Unis, est la 3ème mouture de la série .... après les NA et NB donc !
Les trois générations de Miata, dont la NC restylée :
Elle se positionne dans le segment des petits roadster sportifs et accessibles, c'est-à-dire dans la lignée des cabriolets anglais tels que Austin Healey, MG et autres Triumph. Elle est caractérisée par son gabarit contenu, des motorisations modestes mais pêchues, un poids raisonnable ou encore l'impression de simplicité qu'elle dégage. Contrairement aux cabriolets allemands (BMW Z3 et Z4 ou Mercedes SLK), l'objectif de la MX5 n'est pas de proposer une pléthore d'accessoires, et encore moins des 6 cylindres en ligne ou V8 de course !
Performances / Sensations :
La MX5 présentée est équipée du Pack Sport qui comprend un moteur 2.0 de 160cv, amortisseurs Bilstein, sono Bose, de jolies jantes de 17" ainsi que d'un différentiel à glissement limité de type Torsen.
La MX5 présentée est équipée du Pack Sport qui comprend un moteur 2.0 de 160cv, amortisseurs Bilstein, sono Bose, de jolies jantes de 17" ainsi que d'un différentiel à glissement limité de type Torsen.
La MX5 est un petit karting : on est assis bas, la direction est vive car aidée pas un volant à petit diamètre. Le couple maximum est situé haut dans les tours (5000tr/min), la boîte de vitesse est précise et le levier aussi court que les rapports de boîte : on ne demande qu'à jouer avec ! Ainsi, le 0-100km/h est abattu en 7.9s.
Châssis de type FR ... propulsion + moteur à l'avant :
Concernant les performances, le moteur ne se montre pas monstrueux de puissance, mais il reste coupleux (c'est un 16 soupapes) et on prend plaisir à le faire monter dans les tours, plaisir motivé par la sonorité distillée par le silencieux arrière. Sans être bien sûr bruyant comme une Renault 19 équipée de la fameuse "boîte de conserve", le son est discret mais sportif, en toute simplicité.
Les suspensions sont plutôt fermes, enfin quoi de plus normal sur ce type de voiture, et sécurisant lorsqu'on commence à attaquer un peu. Je ne saurai vous parler de son comportement quand on la pousse à la limite de l'adhérence, je n'en ai pas eu l'occasion. On regrettera cependant que la direction, qui est assez directe (sans jeu de mots ...), se montre trop vive sur route dégradée ou les raccords de pont par exemple, ou bien une tenue de route un peu hasardeuse en conduite sportive (à ce qu'il paraît). Cela peut parfois être déstabilisant et mieux vaut garder un oeil sur la route. Ce défaut sera largement corrigé à l'occasion de son restylage en 2009.
Vie à bord :
L'ambiance est quelque peu intimiste dans l'habitacle, sans pour autant se sentir à l'étroit. Il donne le sentiment que l'on est dans une petite voiture, et tant mieux si l'on ne se sent pas comme dans un Kangoo !
Blague à part, avec mon 1m86, la place aux jambes est un poil juste, impossible par exemple d'étendre ses jambes complètement. Néanmoins, aucun autre problème rencontré concernant l'habitabilité mis à part la jambe droite qui touche le vide poche de la portière (toujours une question de longueur de jambes donc). On y est globalement bien installé : on a rapidement l'impression d'appartenir à la voiture, cela est du au fait que l'on est assis assez bas dans la voiture (qui n'est elle-même pas très loin du sol !), les sièges semi baquets sont confortables et mettent dans l'ambiance.
Blague à part, avec mon 1m86, la place aux jambes est un poil juste, impossible par exemple d'étendre ses jambes complètement. Néanmoins, aucun autre problème rencontré concernant l'habitabilité mis à part la jambe droite qui touche le vide poche de la portière (toujours une question de longueur de jambes donc). On y est globalement bien installé : on a rapidement l'impression d'appartenir à la voiture, cela est du au fait que l'on est assis assez bas dans la voiture (qui n'est elle-même pas très loin du sol !), les sièges semi baquets sont confortables et mettent dans l'ambiance.
Le mot de la fin :
Pour conclure sur ce roadster commercialisé depuis 2005, vous l'aurez compris : son terrain de jeu est plutôt la route de montagne ou de campagne que la dragstrip ! Il reste abordable à l'achat et en entretien, surtout que la MX5 commence à se trouver facilement en occasion et à des prix intéressants notamment en ce qui concerne le 1.8l avec capote en toile qui s'affiche à un peu plus de 21 000€ en concession.
Contrairement à d'autres coupé/cabriolets à l'image bourgeoise (vous aurez compris de qui je parle), la Miata génère pour les passants un sentiment de sympathie grâce à sa bonne bouille, et sa rareté sur le territoire français, il faut bien le reconnaître. Si je devais trouver des images qui résument bien l'esprit de la MX5, ce serait sans aucun doute joie de vivre et simplicité !!